Construire ensemble les villes de demain – Première école d’été IEEE Smart City à Natal, Brazil

Construire ensemble les villes de demain – Première école d’été IEEE Smart City à Natal, Brazil

La ville de Natal a accueilli la première école d’été de l’IEEE consacrée aux villes intelligentes, du 6 au 11 août 2017. Ce fut une occasion unique pour un public d’étudiants, de professionnels et de représentants de la municipalité de travailler ensemble sur des cas d’usage réels, afin de trouver des axes d’amélioration du quotidiens des habitants.

Située dans l’hémisphère sud entre l’Equateur et le Tropique du Capricorne, Natal, ville brésilienne et capitale de l’état du Rio Grande do Norte, bénéficie d’un climat tropical chaud toute l’année, et est un endroit merveilleux pour profiter des plages du Brésil. La ville est affiliée à l’initiative IEEE Smart Cities, en vertu de la dynamique de progrès engagée entre le gouvernement local et le monde académique. Natal est en passe de devenir le berceau d’une technopole dédiée aux technologies de l’information. Un projet qui implique l’université ainsi que les secteurs public et privé, comme environnement propice à la diffusion de la science, de la technologie et de l’innovation, tout en contribuant au développement économique et social de la ville.

Près du centre, la dune de Ponta Negra est devenue emblématique de la ville, et porte soin identités dans le monde entier. C’est pour cette raison qu’elle apparaît sur le logo de la première école d’été IEEE sur les villes intelligentes.

Se déroulant du Dimanche 6 au Vendredi 11 août, cet évènement est accueilli par l’Instituto Metrópole Digital de l’Université Fédérale du Rio Grande do Norte (IMD/UFRN). Avec le soutien financier de la Brazilian Computer Society, les bénévoles de l’Initiative IEEE Smart Cities ont travaillé pendant un an, pour accueilli finalement plus d’une centaine d’inscrits, dont 23 étudiants diplômés, 46 en cours de formation et 47 professionnels, que ce soit des professeurs de l’université ou des représentants de municipalités, pour une grande part venant de Natal.

         

Onze conférenciers internationaux ont pris la parole durant les cinq jours d’activités, mettant en perspectives les enjeux technologiques, sociétaux, politiques, innovants et entrepreneuriaux que les Smart Cities doivent résoudre.

Tout comme dans une conférence scientifique de l’IEEE, 22 articles d’étudiants ont été sélectionnés, ainsi que 9 articles courts adossés à une présentation de poster. Ils seront publiés dans les actes de l’école d’été. Les sujets abordés vont des infrastructures des systèmes d’information et de données nécessaires aux villes de demain, aux applications à mettre en oeuvre, telles que le transport et la mobilité, l’agriculture, la santé, les données ouvertes, l’Internet des Objets, etc. Quatre prix ont récompensé les deux meilleurs articles théoriques et les deux meilleurs articles applicatifs. Ils trouveront leurs usages dans le contrôle des émissions de CO2, le parking intelligent, l’agriculture et la sécurité des cyclistes.

En parallèle, OrbiCité a organisé un module Innovation et Entrepreneuriat, comprenant trois conférences (villes intelligentes, innovation, entrepreneuriat) et une série de sessions de travail collaboratif basées sur des cas d’usage réels. Grâce à la ville de Natal, neuf cas d’usage représentant douze problèmes à résoudre ont été soumis.

Huit groupes d’étudiants ont été constitués, avec la consigne de travailler sur le problème choisi d’un point de vue entrepreneurial, comme s’ils créaient leur propre startup. A la fin de l’école d’été tous ont présenté leur projet dans un format pitch de 10mn. Du fait de la présence de représentants de la ville de Natal et d’autres villes dans les groupes, ce fut un réel travail de co-construction, bénéfique à tous, et débouchant sur des propositions concrètes.

Un des groupes, avec la contribution of Derrick de Kerckhove et d’Álvaro de Oliveira, a travaillé sur la question de la réhabilitation du quartier de Ribeira, le centre historique de Natal. Ils ont développé une approche originale de l’engagement citoyen, sur la base de l’intégration du plan de rénovation avec la population du quartier et avec le patrimoine architectural, culturel et traditionnel. Le plan d’action présenté à la fin de l’école d’été était assez mûr pour devenir le point de départ d’actions concrètes.

Trois prix ont récompensées meilleures contributions en terme de responsabilisation du citoyen, d’engagement communautaire et de visualisation de données.

Cet évènement au format assez court a montré que l’innovation peut être grandement accélérée et améliorée grâce à des équipes multidisciplinaires et aux profils variés. Quand toutes les parties-prenantes sont associées au projet, il en ressort des solutions précises, actionnables rapidement, à expérimenter et valider dans un temps très court.

Gilles Betis

Le péage routier dans les Smart Cities

Le péage routier dans les Smart Cities

Le mercredi 8 mars, j’ai été invité à participer à une table ronde lors de la 14e Conférence annuelle sur le péage routier à Bruxelles (# RUC17, plus de détails disponibles à http: //www.roaduserchargingconference .co.uk /). Le panel a été modéré par Keith Mortimer de Wyeval (@Wyeval) et deux autres invités y participaient également : Johan Schoups, PDG de Viapass Belgium (@Viapass_BE), qui opère le péage kilométrique pour des camions de plus de 3,5 tonnes dans ce pays, et Samuel Kenny (@samkennyis), Policy Officer à Transport & Environment, dont la mission est de promouvoir, aux échelles européennes et mondiales, des politiques de transport fondées sur les principes du développement durable.

Le thème principal de la table ronde était de discuter sur le rôle du péage routier dans les villes intelligentes, pour relever les défis de la congestion routière et réduire les impacts environnementaux. Nous allons mettre en évidence et développer les points qui ont été présentés au cours de cette session.

Comme mentionné dans de nombreuses autres présentations au cours de la journée, le péage routier est une excellente opportunité pour les villes et les agglomérations de générer des revenus supplémentaires. Cet argent peut être utilisé de différentes façons, pour améliorer l’infrastructure routière et publique, la sécurité routière et divers services de mobilité. En ce qui concerne la façon traditionnelle d’augmenter les taxes sur l’utilisation de la voiture, principalement basée sur la taxation des carburants, la tarification à l’usage des automobilistes présente de nombreux avantages et constitue un bon moyen d’anticiper les changements prévus avec l’introduction de la mobilité électrique.

Par rapport aux taxes sur les carburants, le péage routier permet de développer une politique de facturation flexible et précise, selon l’emplacement, le temps, le type de véhicule et son propriétaire, les niveaux instantanés de pollution ou l’occurrence d’événements spéciaux. Des incitations et des contraintes réglementaires adaptées peuvent être conçues pour favoriser de nouveaux comportements et de nouveaux usages.

En Norvège, le Conseil de l’information sur la circulation routière a déclaré que les ventes de voitures électriques représentaient 17,6% des immatriculations de véhicules neufs en janvier 2017. Les voitures hybrides représentaient 33,8%, ce qui nous amène à un total de 51,4%. Avec des chiffres aussi importants pour la pénétration des véhicules électriques, la base d’imposition traditionnelle sur le carburant conventionnel diminuera en proportion inverse de l’augmentation des voitures à propulsion électrique. Ensuite, la tarification des usagers de la route devient un moyen équitable et pratique de compenser la décroissance de perception des taxes sur les carburants.

Cependant, il existe une grande, et assez logique, tentation de faire bénéficier les véhicules électriques des réductions fiscales importantes ou même de leur accorder des dérogations sur les taxes de péage. On pense généralement que ce sera une bonne incitation à accélérer la transition vers une mobilité propre. D’un point de vue fiscal global, cela induirait à terme des inconvénients sérieux, entraînant une diminution mécanique des ressources financières disponibles pour les villes et les organes de gouvernance régionaux. D’autres incitations pourraient être préférées, soit sur les coûts d’acquisition des véhicules, soit sur les frais de stationnement.

Une des justifications du rejet des rabais excessifs sur les péages pour les véhicules électriques est que le péage routier ne concerne pas seulement la pollution. Il s’agit aussi de la congestion et de l’urbanisme. Un véhicule occupe la même surface dans les rues, sur les routes ou dans un parking, qu’il soit alimenté par de l’essence, du gazole, de l’électricité ou de l’hydrogène. Le péage routier offre de bonnes incitations à modifier les comportements et les habitudes de mobilité. Des incitations à la mise en commun de véhicules, le covoiturage, la location de voitures entre particuliers, le vélo, la marche, l’utilisation des transports collectifs sont des moyens de réduire le nombre de voitures dont nous avons besoin dans les villes. Les véhicules autonomes fourniront à l’avenir des capacités supplémentaires pour diversifier nos habitudes. À ce jour les voitures que nous utilisons sont garées pendant 95% du temps. Les utiliser pendant 50% du temps permettrait de diviser par un facteur dix le nombre de voitures nécessaires.

Il y a eu une très bonne question à la fin de la table ronde, sur l’impact pour l’industrie automobile d’une réduction d’un facteur dix du nombre de voitures, en particulier du point de vue de l’emploi. C’est une très bonne question, qui appelle de nombreuses réponses.

À titre de remarque préliminaire, indiquons que je ne considère pas comme un avenir souhaitable pour moi et pour mes enfants, de vivre dans une ville submergée par les voitures dans nos rues, sur nos trottoirs, etc., et qui monopolisent quasiment l’intégralité de l’espace public, même s’ils sont électriques. Mais plaçons-nous d’un point de vue moins personnel.

 

  • Premier point, dans les dernières décennies, l’industrie automobile a été fortement touchée par la robotisation et cette tendance se poursuivra encore. Les bénéfices en ce qui concerne les coûts de production et de qualité des produits sont évidents. Les fabricants d’automobiles auront donc de toute façon un problème avec l’emploi de leurs ouvriers en raison du nombre accru de tâches que les robots pourront effectuer.
  • Deuxième point, si moins de voitures sont nécessaires, nous ne réduisons pas pour autant nos besoins de mobilité et le nombre de kilomètres que nous devons parcourir. Nous avons même tendance à les accroître. Même avec les technologies de communication qui permettent de travailler à domicile ou dans des tiers-lieux, ou avec le commerce électronique, il n’y a pas de réduction claire des besoins de mobilité physique. Par conséquent, si le nombre de voitures est divisé par un facteur dix, chaque voiture devra parcourir 10 fois plus de kilomètres et devra être remplacée à un taux dix fois plus élevé. Les ratios ne sont probablement pas si simples à calculer, mais c’est l’idée générale à prendre en compte.
  • Troisième point, les véhicules que nous utiliserons à l’avenir auront besoin d’un design complètement différent. Un opérateur de voitures en autopartage achetant des milliers de voitures aura besoin d’un design différent, adapté à de multiples utilisateurs successifs, offrant une expérience utilisateur différente, permettant une utilisation intensive et une maintenance facile. Ces exigences sont très différentes des exigences des propriétaires particuliers de voiture. Lorsque Bolloré Group a lancé son service Autolib à Paris, ils ont conçu un véhicule spécifique, le Bluecar. Aujourd’hui, de nombreuses avancées importantes dans l’industrie automobile ne proviennent pas de constructeurs automobiles historiques, mais de nouveaux arrivants sur ce marché, comme Google ou Tesla.

Ainsi, l’industrie automobile doit s’adapter, d’une manière ou d’une autre, ou bien sera contrainte de laisser la place à de nouveaux arrivants.

Concernant le péage en lui-même, un problème primordial est l’acceptation sociale des règles de péage. Une idée unanimement partagée dans la table ronde est que l’acceptation est liée à la perception des avantages pour les acteurs de la ville intelligente. De manière plus générale, quelle est la valeur créée par le péage routier urbain pour les usagers de la ville (habitants, visiteurs, travailleurs, acteurs économiques, entrepreneurs), pour les opérateurs de services de la ville et pour la gouvernance urbaine ? Moins d’embouteillages, des durées de trajet prévisibles, moins de pollution, moins de bruit, moins de stress, une meilleure qualité de vie, une meilleure santé publique, plus d’activité économique et touristique… Des métriques multiples, non seulement financières, doivent être mises en place depuis le début du projet. Mesurer la situation initiale, définir les objectifs, suivre les progrès et permettre une adaptation agile par rapport aux résultats enregistrés et aux commentaires des usagers de l’écosystème.

Une autre idée unanime mise en évidence est que le péage routier urbain ne peut pas être considéré comme un projet distinct et indépendant, mais doit être intégré dans un plan holistique visant à améliorer les services de mobilité dans la ville et à accroître la création de valeur globale pour la ville. Si l’impact du péage routier urbain est le report modal du véhicule personnel vers les transports publics ou vers d’autres services de mobilité, les services alternatifs à l’utilisation de la voiture privée doivent impérativement fournir la qualité de service et l’expérience utilisateur attendue. Ce qui nécessite des investissements. Grâce aux revenus générés par les frais de péage, il faut montrer que les avantages pour l’écosystème urbain global valent l’effort nécessaire à la mise en œuvre de la transition.

Cet article a déjà été publié sur LinkedIn le 10 mars 2017 – Post originally published on LinkedIn on March 10th, 2017

 

Rendez-vous à pieuvre.pourvoir.cuisons

Rendez-vous à pieuvre.pourvoir.cuisons

Vous avez rendez-vous à La Défense à une adresse bien précise, mais les cheminements piétons sont tels que l’entrée du bâtiment où vous devez vous rendre n’a rien à voir avec ce que Google Map, Plans ou HERE WeGo vous indique ?

Vous attendez la livraison d’un colis urgent, mais comment indiquer au livreur quelle est l’entrée qu’il devra utiliser parmi les quatre accès que votre site industriel possède ? Et comment le diriger ensuite vers l’entrée du bon entrepôt ?

Sur le campus R&D flambant neuf de cette multinationale, on vous a remis un plan pour accéder à l’entrée du bâtiment où vous attend votre contact. Malgré cela, vous marchez depuis dix minutes à la recherche de l’accès Bleu du Bâtiment Topaze. La signalétique est vraiment à revoir…

Il fait beau et vous décidez de vous retrouver pour un piquenique avec des amis au bord du lac Daumesnil ou en forêt de Fontainebleau, mais comment leur indiquer clairement l’endroit du rendez-vous ?

Vous auriez pu également être confrontés à des problèmes similaires, dans un village dont les rue ne sont ni numérotées, ni nommées, ou dans une ville où l’adressage se fait par blocs et non par rues. L’ONU estime que 4 milliards de personnes ne disposent pas d’un moyen fiable pour désigner leur domicile.

Pour apporter une réponse à tous ces problèmes, what3words fournit un moyen pour définir très simplement la position de n’importe quel lieu, et la partager sans risque d’erreur avec ceux qui en ont besoin. Ils ont divisé le monde en 57 trillions de carrés de 3m x 3m et y affectent une combinaison unique de 3 mots. Mieux encore, what3words utilisera votre langue (enfin… une langue parmi les 14 proposées actuellement, d’autres sont prévues comme le coréen, le norvégien, le grec, l’indonésien et le malaisien), ou bien la langue de la personne à qui vous souhaitez transmettre une position géographique pour vous fournir les 3 mots magiques qui vous permettront de réussir votre piquenique et de recevoir votre visiteur à la bonne adresse.

Les applications sont multiples : Navigation et Mobilité, Automobile et transport, Livraisons, Logistique et E-commerce, Services postaux, Voyage et tourisme, Infrastructure nationale et Gouvernement, Véhicules aériens sans pilote « UAV », Aide humanitaire, Services d’urgence, Événements, Gestion des biens, SIG.

What3word fournit une application mobile sur IoS et sur Android, et permet aussi l’accès à partir de son site web. Ils offrent également l’accès aux développeurs à partir d’APIs. C’est ce qu’a fait l’application de circulation et de navigation Navmii.

Bien sûr vous pouvez toujours échanger des coordonnées géographiques, mais, une fois sûr que vous partagez le même système géodésique, est-il plus facile de donner un rendez-vous à slalomer.déliant.abrasif (https://map.what3words.com/slalomer.déliant.abrasif) ou à 48.858614, 2.293887 ? A partir de l’appli, vous pouvez commencer le guidage avec Maps, Google Maps, Waze ou Citymapper.

De nombreux pays comme la Côte d’Ivoire, Djibouti, les Tonga ou Saint martin ont adopté ce système d’adressage. C’est ce que font également des entreprises comme Aramex ou Deliver Addis pour leurs livraisons.

Deutsche Bahn quant à eux, viennent de conclure un partenariat étayé par un investissement (100 millions d’euros d’ici 2019) avec what3words. Gageons que ce sera une étape fondamentale pour développer ce système d’adressage universel, et que cela permettra une accélération de cette startup britannique, co-fondée par Chris Sheldrick et trois autres associés.

A quand un système tel que celui-là accessible aussi Indoor ?

Aussi sur Twitter @what3words, @ChrisSheldrick2, et sur facebook

Cet article a été publié sur LinkedIn le 26 avril 2017 – Post originally published on LinkedIn on April 26th, 2017

TrocWine & eBikeLabs, deux scalups en quête d’investisseurs

TrocWine & eBikeLabs, deux scalups en quête d’investisseurs

Deux startups, aujourd’hui en phase d’accélération et de levée de fonds, ont retenu dernièrement mon attention. Il s’agit de TrocWine et eBikeMaps. Très différentes l’une de l’autre, elles présentent toutes deux des différentiateurs et un potentiel intéressants.

TrocWine met en relation des amateurs de vins et spiritueux désireux d’échanger leurs flacons pour compléter ou diversifier leur cave. Sur la recommandation de Sébastien Touchais, cofondateur & CEO de ServeBox et aussi partenaire de TrocWine, Arthur Tutin m’a contacté pour me présenter son entreprise et le cadre de sa levée de fonds. Arthur est également un des co-fondateurs de La Winetech qui s’est fixée comme objectif le fédérer les entreprises innovantes du secteur viticole.

Face à l’inflation du prix des bouteilles après quelques années, TrocWine permet de diversifier ses expériences de dégustation à moindre coût. Vous exposez vos bouteilles à échanger sur une cave virtuelle visible des autres membres, vous pouvez discuter des modalités de l’échange et convenir de vous retrouver dans les lieux de rencontre et les points relais répertoriés. Aujourd’hui, TrocWine constate un très fort engouement pour les troc-parties organisées, propices non seulement à l’échange, mais aussi à la rencontre et à la dégustation. Ce sont 600 membres qui s’organisent en réseaux collaboratifs et locaux pour accéder simplement à des bouteilles d’exception et partager leur passion. Il est à noter une ouverture vers les acteurs professionnels du milieu viticole, puisque 3 partenariats ont d’ores et déjà été signés à ce jour.

L’objectif de levée de fond est de 100.000€. Il est possible d’investir à partir de 2500€, ce qui vous permettra de détenir 0,5% de la société. Ces fonds permettront le développement d’une nouvelle version de la plate-forme, le développement commercial et le sur support communication/événementiel. Pour plus de détails et pour finaliser votre investissement, rendez-vous sur SparKup.

Dans un registre très différent, eBikeLabs est une startup grenobloise qui s’est fixée comme objectif d’accélérer de manière technologique et collaborative le développement du vélo à assistance électrique, les VAE.

J’ai connu Maël Bosson alors qu’il créait eBikeLabs en 2015. Au départ il y a une réflexion sur la gestion de l’autonomie des vélos à assistance électrique, ainsi que sur le choix du bon vélo, adapté à aux besoins et aux capacités du cycliste. Aujourd’hui, leur offre garantit une expérience utilisateur optimale lors de la phase de choix et d’achat du VAE, puis pendant son utilisation, tout en permettant de partager son expérience avec d’autres utilisateurs au sein d’une communauté riche de 7000 passionnés à ce jour.

Le Contrôleur eBikeMaps permet d’augmenter jusqu’à 100% l’autonomie pour les longs trajets et de réduire les éléments nécessaires à sa construction (capteur de couple, écran et boutons, etc.) tout en améliorant l’utilisation du VAE pour le consommateur.

Le Totem eBikeMaps est un outil d’aide à la vente pour les professionnels du secteur du VAE (distributeurs, loueurs, collectivités). Il s’agit d’une application, installée sur une tablette, elle-même insérée sur un support-pied adapté en métal.

L’application et le réseau social permettent de partager/organiser ses sorties auprès de la communauté, de choisir le VAE adapté à son profil et enfin de calculer les itinéraires possibles en fonction de son vélo, de la topographie du terrain et de ses capacités physiques.

Un large consensus émerge aujourd’hui pour mettre en avant le rôle essentiel du VAE dans l’amélioration de nos mobilités en ville. Concernant son impact sur la santé publique, des travaux sont en cours avec le CHU de Grenoble pour évaluer les bienfaits thérapeutiques de la pratique du VAE. Dans ce cadre, le contrôleur d’eBikeLabs représente un élément essentiel de personnalisation et d’adaptation à des besoins très particuliers.

Le ticket d’entrée pour les investisseurs est de 500€, pour une levée de fonds totale de 550.000€. Ces fonds permettront à l’entreprise de recruter des commerciaux et du back-office, de réaliser une campagne de communication, de supporter leur Besoin en Fond de Roulement et d’amorcer leur internationalisation. Cette levée de fond est supportée par la plateforme européenne de crowdfunding Raizers.

Cet article a déjà été publié sur LinkedIn le 25 avril 2017 – Post originally published on LinkedIn on April 25th, 2017

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